7.2.12

sens en éveil

J'ai l'impression que le froid aiguise mes sens.

Les vibrations de l'air ne sont plus les mêmes, alors j'entends autrement. C'est plus métallique, plus sec.
Les yeux résistent aux larmes causées par le froid, restent parfaitement ouverts. Ils veillent 2 fois plus, je crois.
Dans la double paire de gant  (le double vêtement, un concept...), mes mains se réchauffent tout au long du trajet. Et à un moment, je peux retirer les gants, j'ai trop chaud aux mains... Je touche mon nez : en général, il est froid !
J'aimerais goûter les flocons de neige, mais il ne neige pas par ici, pour le moment.
Je sens moins d'odeurs... L'urine des rues est gelée !

C'est un peu comme si mon corps avait activé une option "survie" pour lutter contre le froid.
Et ça a l'air d'être efficace, je ne suis pas malade pour l'instant.

Oui, je circule toujours à vélo.
Non, je ne gèle pas sur le vélo.

Oui, je préfère le vélo au métro.

20.11.11

sportive ?

Il n'y a pas si longtemps, quand on me parlait de sport, je disparaissais, parce que je n'en faisais pas.

Ah si, je fais du vélo en ville depuis longtemps. Mais ça, pour moi, ce n'est pas du sport, c'est un moyen de déplacement, et éventuellement un loisir.

Mais depuis, les choses ont changé...

J'ai couru La Parisienne en septembre. Et donc, forcément, je me suis entraînée un minimum. Je suis désormais incollable sur tous les chemins du parc de La Villette, l'endroit que je préfère pour courir.
Et après La Parisienne, je me suis dit que c'était dommage d'arrêter. Et donc j'essaie d'aller courir régulièrement. Une fois par semaine, en général... mais parfois pas du tout, et parfois 2 fois.
J'ai même acheté la puce Nike, celle qui permet à mon Ipod de me dire combien de temps je cours et tout et tout.

Et ce qui m'étonne encore, c'est que je me suis inscrite dans une salle de sport.
Et que j'y vais au moins une fois par semaine.
Sans trop me forcer.

Je n'y crois toujours pas !

8.11.11

peut-être, donc...

Peut-être bien que je pourrais remettre des choses sur ce blog. Mais irrégulièrement, sans doute...

Bon, en tout cas, il est à nouveau public !

3.6.11

et si ?...

Est-il possible que je revienne ici ?...

6.6.10

lieu de passage

J'aime ma ville. J'ai plutôt aimé les différents endroits où j'ai habité.
Pourtant je ne m'y sens que de passage, en transit. Plus longtemps que quand on attend une correspondance de train, mais un peu de la même façon quand même. 
M'enracinerai-je un jour quelque part ?

 Mes logements sont un peu comme ce blog, finalement : des lieux de vie, mais pas des lieux définitifs. Des lieux agréables, mais pas plus attachants que ça.

Oui, c'est dimanche soir, et le dimanche soir, je pense pour moi ! 

12.4.10

en rang

Plusieurs sorties avec ma classe dans la grande grande ville. 

Des carrefours traversés où, même si on démarre pile au moment où le petit bonhomme est vert, on n'a pas le temps de faire passer toute la classe. 
Des bus empruntés sans trop savoir où on descend.
Des rues en pente et des élèves entraînés.
Des obstacles à éviter : poubelles, crottes, personnes, scooter, travaux...

Le tout avec succès, pas de pertes pour le moment !
(le métro, je me le garde pour une autre année...)

(au passage... je crois que ce blog meurt doucettement, mais ce n'est pas grave, il y en a plein d'autres à lire !)

28.3.10

le beurre et l'argent du beurre

Heureusement que j'habite ici. 
Comme ça, le dimanche à 18h, quand je regarde si j'ai tout pour demain, et que je vois que demain on fait un gâteau... et que j'ai déjà acheté tous les ingrédients sauf le beurre... et bien je cours voir mon ami l'épicier et je lui achète du beurre à prix d'or !

9.3.10

liberté

Voir un film me met souvent dans des états étranges. Parce que je n'ai pas de télé, et donc je ne vois pas si souvent des images "qui bougent". Un film à la télé ou en DVD ne m'intéresse pas, je n'arrive pas à y être vraiment. Un film au cinéma, avec le grand écran et la version dans la langue originale, c'est ce que je redécouvre cette année.
En fait, je croyais que je n'aimais pas le cinéma, parce que je n'accrochais pas à la télé... Et là, cette année, j'ai un pass, alors je redécouvre et je savoure. Souvent, après l'école, hop ! je file au ciné.

Tout ça pour dire que j'ai vu Liberté.
Déjà, il y a longtemps, j'avais été scotchée par gadjo dilo, que j'avais vu juste avant de partir en Roumanie. Où j'avais eu l'impression d'être parfois dans le film.
Il ne me faut pas grand-chose pour larguer les amarres et déménager. Après avoir vu Liberté, les envies de bougeotte reprennent. Mon esprit est nomade, flâneur. Et ça, ça ne s'accorde pas vraiment avec la société. J'ai besoin de m'évader, au moins en pensées. Quand les pensées ne suffisent pas, je marche, le nez au vent. Pas forcément loin, mais l'esprit dans un ailleurs.

Il ne me faudrait vraiment pas grand-chose pour partir sur les routes. Après tout, il suffit juste de ne pas posséder trop de choses matérielles (ça tombe bien, je n'arrête pas de vendre ou de donner des trucs !), de démissionner (j'hésite régulièrement). L'argent ? avec moins de besoins, on a besoin de moins d'argent. Bon... je vieillis encore un peu, et je me décide !

8.3.10

éclat

J'avais oublié, que la lumière est différente au bord de l'océan. Oublié que les lunettes de soleil sont toujours à portée de main. Oublié que quand le ciel est bleu, il paraît presque blanc.
Et rien que pour ça, hop ! une vieille photo !

2.3.10

usine

Janvier en classe




1.3.10

et aussi

d'autres photos ici

mon ancien chemin d'école... mon ancienne ville...

Pour l'école, c'est .
Des images de la ville, ici...
:(

22.2.10

2010

Pourquoi, quand je dois écrire 2010, dans ma tête je n'entends pas "deux mille dix" mais "vingt-dix" ? En plus, "vingt-dix", ça ne fait même pas 2010, quand on calcule...

C'est bien la peine de revenir bloguer juste pour dire ça, non ?...

24.1.10

20.1.10

17.1.10

régularité

Quand on prend le train, si on a plus d'une 1/2 de retard, on reçoit une petite enveloppe-réclamation qui s'appelle SNCF régularité, pour essayer de recevoir un peu d'argent sur son voyage retardé.
L'année 2010 débute, j'ai eu cette enveloppe 2 fois. La première fois, tout va bien, je remplis les cases, j'envoie mon billet, et j'attends.
La deuxième fois va faire rire les gens de ce service, je crois. Arrivée à la gare, j'ai mis l'enveloppe avec le billet dans mon sac, dans la poche sur le dessus du sac, précision importante. Et puis je l'ai oublié. Et j'ai pris les averses. J'ai été trempée, ça faisait longtemps que je n'avais pas été trempée comme ça. Bon, c'est pas grave, on sèche.
L'enveloppe aussi a séché. Le rabat pour fermer aussi, le rabat avec la colle qu'il faut lécher, normalement...
Et puis arrive le moment où je m'occupe de cette affaire. Où je vois que tout est collé. Où j'essaie de décoller le truc avec la vapeur d'eau, mais ce n'est pas très réussi...
Bon. Je remplis les cases et j'envoie quand même, on verra bien.


Allez, une photo de l'enveloppe après le décollage. Le billet de train ? à peu près dans le même état. Le bon de retard aussi, d'ailleurs...



Le pire, c'est qu'après avoir tout bien scotché, j'ai rouvert l'enveloppe pour y glisser le bon de retard qui traînait sur la table...

15.1.10

portes ouvertes

Quand un enseignant est absent, il n'y a pas toujours un remplaçant.
Donc on répartit les élèves qui n'ont pas d'enseignant, c'est-à-dire qu'on les sépare en petits groupes pour les mettre dans d'autres classes, des classes où il y a un maître ou une maîtresse.
Donc chaque enseignant sait qu'il a un certain nombre d'élèves en plus, et même, il sait les prénoms de ces élèves supplémentaires (et parfois il les reconnaît, mais pas toujours...)
Voilà pour la théorie.


En élémentaire, ça va, les élèves repèrent à peu près avec quelle classe ils sont.


En maternelle, je radote : "Après la récré, vous revenez avec moi. En sortant de la classe, vous me suivez bien. Après la cantine, vous remontez avec ma classe"...
Et puis je retrouve des élèves qui errent seuls dans les couloirs, ne sachant pas où aller. Mais ils ne sont pas inquiets, ils se baladent, tranquillement, jusqu'à ce que quelqu'un les ramène.
Et puis je récolte toujours 1 ou 2 élèves en plus (en plus des déjà supplémentaires, faut suivre !). Les paumés de l'école atterrissent inévitablement dans ma classe, même si ce n'est pas le bon étage.
Forcément, à laisser toujours ma porte ouverte, c'est un peu comme si je les invitais à venir...


Au début, j'essaie de retrouver leur classe d'accueil. Mais comme ils sont un peu paumés du cerveau, on n'arrive pas à savoir. Au bout d'un moment, j'abandonne, je les garde, j'aime les classes avec pleins pleins d'élèves...


Mais quand même, comment ça se fait que certains enseignants ne se rendent pas compte qu'ils n'ont plus tous les élèves qu'ils devaient accueillir pendant l'absence d'un collègue ?...


Bon, les jours sans remplaçant... je vais fermer ma porte, maintenant !

8.1.10

choses d'hiver

Quand il fait froid, j'ai des cheveux de bonnet : tellement en vrac que je n'ose ôter mon bonnet chez les commerçants. Pas de problème à l'école, mes élèves ont les mêmes cheveux !
Quand il neige, je retrouve de vieux réflexes avant d'entrer quelque part : épousseter le manteau pour se déneiger, taper les chaussures l'une contre l'autre pour enlever la neige coincée dans les rainures, taper dans les mains pour faire tomber la neige des gants, sauter à pieds joints pour finir de tout enlever ! Bon, c'est rare, ici, mais ça arrive.
Quand je suis sur le vélo, on ne me voit plus, à part les yeux larmoyants.
Et comme je ne veux pas avoir froid aux pieds, je suis en chaussures de marche depuis une semaine, c'est super élégant, pas moins que tous ceux que je croise qui ont des bottes de neige.

27.12.09

résolutions

j'aime ce truc, ici : http://lucianoz.free.fr/ 


au 1er essai, ça m'a donné
"Accepter à dessein de militer sur internet"... 
ok, j'y pense... et aussi à militer avec ma tête et mes jambes, peut-être !

17.12.09

exception

je ne publie plus... mais là, c'est exceptionnel, alors...



19.11.09

alternance

je n'ai pas envie de bloguer ici... mais je retourne vers les photos plus ou moins trafiquées ici
ça s'appelle l'alternance des blogs... ou "elle ne sait pas ce qu'elle veut, Sylvette"...

17.11.09

pub

Pas de bloguage en ce moment, juste un peu de pub pour Nini !

7.11.09

6.11.09

4.11.09

2-3 trucs

Quand ça va moyennement bien, perso, j'ai 2-3 trucs pour aller mieux dans la tête.


truc n°1 : écrire
Pas forcément sur un blog, plutôt rarement sur un blog dans ces cas-là, d'ailleurs. Non, plutôt écrire dans des cahiers, des carnets. Des choses pas forcément logiques. Ou écrire une lettre, une vraie, sur du papier à lettres joli, une lettre qu 'on est sûr que le destinataire lira vraiment.


truc n°2 : marcher
Dans la ville, à la campagne. N'importe où. N'importe quelle durée, en général assez longue, quand même. Déjà, ça force à sortir de chez soi. Et puis ça aère le cerveau. Et quand on marche, les pensées suivent le rythme. Ou bien le rythme suit les pensées peut-être. Et puis ce que les yeux voient, ça change les idées.


truc n°3 écouter de la musique
Pour moi, dans ces moments-là, rien de tel qu'un bon classique comme je les aime parfois. Les variations Goldberg, de Bach. Ou n'importe quel bon vieux quatuor à cordes. Ceux où les instruments s'enchevêtrent mais gardent leur identité. Ceux qui bercent et chantent.

truc bonus : combiner
Bon, c'est pas toujours possible de combiner.
écrire et écouter de la musique, ça marche plutôt pas mal. 
Marcher et écouter de la musique, ça pourrait marcher, mais je ne le fais pas, parce que quand je marche, j'écoute déjà ce qui m'entoure.  
Marcher et écrire, non. Enfin, pas vraiment. Parfois, je marche et les phrases s'écrivent dans ma tête, comme sur du papier, avec des tournures de langage écrit... Je vois la page, l'écriture, et, non, je ne suis pas folle. 

Et encore.... parfois, tout va très bien, et ça ne m'empêche pas d'écrire, de marcher, ou d'écouter de la musique ! 

pub


Vous habitez près de Lyon ? Alors vous pourrez dire bonjour à Jack, à ce salon du livre ! 

3.11.09

signe ?


Des centaines de places dans le train, mais c'est moi qui avait celle-ci ! Dans la série, un rien m'amuse...

était-ce un signe ? Je n'en sais rien, mais en tout cas, c'était plus facile pour retenir le numéro de la place !

2.11.09

pour oublier...

... que les vacances sont bientôt finies
... qu'il fait nuit
... que le soleil se cache (mais bon, on a besoin d'eau, aussi)


30.10.09

lpb

Avant, ça s'appelait les petites bourrettes. Puis lpb club. Puis il semble que ce soit à nouveau les petites bourrettes. Bref, j'y comprends rien, à ce changement de nom, sauf que lpb club c'est moins long à écrire,mais c'est bien toujours à peu près les mêmes. 

Et les voir en concert, c'est vraiment bien.

Je n'ai que 2 vieilles photos, l'une doit dater de 2006 ou 2007, l'autre de l'été 2009, tiens, c'est pas si vieux finalement, celle-là !

la photo d'il y a un bout de temps :


la photo plus récente :


et pas de photo du concert de la maroquinerie !

27.10.09

terminus

Parfois, je prends le bus et je crois que je vais arriver à l'arrêt choisi. En général, le chauffeur m'emmène bien là où il faut.

Sauf de temps en temps.

exemple 1 : je monte dans le bon bus, le terminus indiqué est le bon, pas de souci. Et puis soudain, le chauffeur crie : "terminus" alors qu'on n'est pas au bout de la ligne ! Tout le monde descend, donc. De toute façon,  le bus fait tellement de bruit qu'on se doute bien qu'il y a un truc qui ne va pas. Cette fois-ci, ça allait, on avait fait la grande monté alors j'ai fini tranquillement à pieds.

exemple 2 : pas de numéro lumineux affiché sur le bus (dommage, celui-là, je l'aime bien, c'est un numéro tout rose !), juste une affichette avec le numéro. Le terminus n'est pas indiqué, mais ce n'est pas grave, c'est quand même le bon bus et je suis dans la bonne direction. Et puis, en cours de route, la voix enregistrée annonce un terminus qui n'est pas celui du bout de la ligne. Mais c'est un terminus qui me va bien, juste à côté de vélib' pour finir la route. Et puis, finalement, le chauffeur arrête le bus à un autre terminus que celui annoncé, encore plus tôt que prévu. Tout le monde descend. Les quelques touristes n'y comprennent rien. Bon, en fait, le chauffeur ne sait pas pourquoi on lui a dit de s'arrêter, lui, il respecte les ordres ! Donc il suffit d'attendre un autre bus, avec le même numéro, pour continuer. Mais moi je vois un bus avec un autre numéro qui passe, je le prends, ça tombe bien, il passe près de chez moi mais pas tout à fait à côté. Alors je finis en vélib'. Enfin, d'abord je marche un peu, parce que les deux premières stations de vélib' sont vides.

moralité : quand t'habites à Paris et que tu préfères le bus au métro, vaut mieux avoir le temps, tes pieds, et un abonnement vélo...

moralité 2 : quand dans la vie ça ne se passe pas comme prévu, on peut toujours faire autrement...

26.10.09

mémoire

L'autre jour, à la supérette, ma mémoire s'est évanouie. Comme ça, sans prévenir.

Je suis à la caisse, en train de penser que je vais payer par carte. Je réfléchis, par réflexe, au code. Et là, c'est le blanc. Ou le noir. Ou le néant. Plus rien ne me revient comme code "sûr". Mon ancien code, de l'ancienne banque, est là alors que je devrais l'avoir déjà oublié. Et le nouveau, ben... j'hésite entre 2-3 codes, en fait. Et impossible de me rappeler lequel est le bon, d'ailleurs je crois bien qu'aucun des codes qui tournent dans ma tête n'est le bon ! 

Pas de panique. Je ne dis rien, je paie avec un chèque, c'est plus sûr...

Et puis je rentre, en passant pas la banque retirer de l'argent, quand même. Je me dis que si je me trompe 3 fois de code, à la banque, je pourrai leur expliquer tout de suite.

Devant le distributeur de billets, je me dis que la mémoire, c'est surprenant. Je n'arrive pas à me rappeler les chiffres du code, mais mes doigts le composent automatiquement, par mémorisation tactile de l'emplacement des touches. Ouf...

J'ai toujours trouvé que ma mémoire fonctionnait bizarrement. Je retiens des trucs inutiles. Je retiens qu'un truc est écrit à tel endroit de la page d'un livre (en haut à gauche, par exemple). Je n'utilise pas d'agenda (non, toujours pas !). Je retiens des rythmes et des mélodies sans trop de problèmes. Mais difficilement les paroles des chansons. Et peu souvent les visages des gens. 

Parfois je voudrais contrôler ma mémoire, ranger des trucs dans un coin du cerveau, loin. Faire de la place pour les mémoires qui me font défaut.

22.10.09

les 2 faces

face nord

des cafés de quartier,des femmes qui poussent les poussettes (qui portent bien leur nom) dans les montées, des poubelles sur les trottoirs, des boulangers, des épiciers, des escaliers où les gens ne s'arrêtent pas, le parc, des bus...


face sud

des cafés plus chers, des appareils photos partout, des escaliers encombrés, des vendeurs de tours eiffel-petit chien qui jappe-lettres en bois-etc, des musiciens plus ou moins bons selon les jours, des danseurs de hip-hop, des soeurs, un manège, des magasins de tissus...

J'aime faire mon trajet d'école à pieds. Pour mes muscles, pour les vues, pour les ambiances, pour penser tranquille.

20.10.09

gaffes

Un jour, dans ma classe, ou plutôt devant la porte de ma classe... L'élève fait l'andouille devant la porte qui est presque toujours ouverte. Quand on fait du bruit, je ferme la porte. Ce jour-là, donc, je vais fermer la porte. Un peu violemment. Sans voir l'élève devant la porte.

L'élève a une bosse au front.


Un autre jour, dans une autre classe. L'élève a ses lacets ouverts (ou défaits...). Je marche sur ses lacets, il s'étale.

Il a une bosse au front.

Sans parler de toutes les fois où je les cogne en faisant des mouvements avec mes bras et qu'ils me collent...

18.10.09

variations musicales

assister à un concert de Mademoiselle K un soir, et chanter des chansons traditionnelles dans une maison de retraite le lendemain... sans problèmes.

17.10.09

13.10.09

dans le tiroir

Tu sais comment on sait qu'il fait plus froid ?

C'est quand le chocolat qu'on croque après l'avoir sorti du tiroir est moins tendre que d'habitude.

11.10.09

peur ?

Je crois que je fais peur aux gens, parfois. Sans faire exprès. Juste en les regardant. Pas les enfants, seulement  certains adultes.

Mais ils devraient se rassurer : eux aussi me font peur, parfois !

9.10.09

7.10.09

comment ?

Comment font certaines personnes pour avoir des certitudes que j'imagine impossibles ?

Comme "moi, je n'aime pas l'art contemporain." Ou "Je déteste les légumes". 

Comment peut-on avoir une certitude en faisant des généralités, en englobant pleins de trucs différents ?

5.10.09

30.9.09

posée sur la place

Ici, j'ai parfois l'impression de ne rien voir, que rien ne se passe.

Mais quand je me pose sur une place, c'est comme un aquarium. D'abord, rien ne bouge. Je suis immobile derrière mes yeux. Et petit à petit, tout le monde bouge autour de moi.

Alors je vois.

3 vélibeurs attendent à la station que des places se libèrent, pour garer leurs vélos

1 touriste-photographe se couche sur le sol pour photographier son ami et le bâtiment en arrière-plan

1 violoniste déballe son violon, s'accorde et joue, joue vraiment bien

des pigeons, je ne les aime pas, par centaines, me rasent les cheveux dans leur vol pour rejoindre un endroit plein de miettes généreusement distribuées

1 buveur de canette de bière, allongé, se retourne par moment sous le soleil, puis se lève et s'en va

des groupes d'enfants, sagement rangés, traversent la place

3 pompiers traversent eux aussi la place, dans l'autre sens

Et puis je quitte l'aquarium, parce que le temps n'est pas extensible...

28.9.09

s'y faire

Je n'arrive pas à m'y faire : le soleil et le temps doux, mais la nuit qui tombe tôt...

27.9.09

c'est le moment...

... de ramasser des feuilles et de faire tourner des hélicoptères...

et de commencer la semaine...

24.9.09

dans ma rue

Dans ma rue, il y a des travaux. C'est un peu encombré, mais ça va passer. Et puis, en vélo ou à pieds, on peut toujours passer.

J'apprécie moyennement les blogs qui ne montrent que des trucs "imposés", genre les chaînes de trucs, ou "tous les dimanches, je montre ça..." Mais pour le SPJ, je participe, parce que prendre des photos avec un thème imposé de temps en temps, ça me plaît !


23.9.09

sur le mur

sur un mur d'une rue en pente, forcément


22.9.09

un peu

des trucs un peu contrariants pendant une journée, mais qui n'empêchent pas de vivre...

- la radio qui annonce une pollution de 7/10, j'aime pas

- plus de place pour garer mon vélo en arrivant au boulot

- l'élève récalcitrant plus récalcitrant que d'habitude

- l'élève que j'ai oublié de mettre à la garderie, et que j'appelle ses parents, et que je revérifie "si si, il était bien inscrit", mais que c'est trop tard, les parents sont venus le chercher... Toutes les excuses de la maîtresse...

- mon linge à la laverie, c'est bien... je remonte chez moi pendant le lavage... mais j'ai oublié de vérifier le programme... hop hop hop j'y retourne avec mon ipod, son livre sonore et son casque... mais ce n'est pas un casque, c'est le kit piéton du "portable qui ne sert pas"... je remonte chez moi... encore... et je redescends récupérer le linge, quand même...

Mouais... c'est pas grave, c'est juste contrariant !

21.9.09

pensées de vélo

mollets

trottoirs encombrés

sonnette presque cassée

pistes enverrées

montées

lampe du matin à allumer


liberté

pas casquée...

sans gilet...

pas encore tombée !

pas prête d'arrêter

sauf si obligée

20.9.09

spaces







Elle en a plein, sur son blog, et je me demande où elle et ses contributeurs les dénichent, parfois ;-)

16.9.09

étrangeté

C'est assez étrange, cette perception de l'endroit où on habite. Pour moi, je pourrais je crois habiter n'importe où et me sentir chez moi. Le décor change, mais pas la personne. Enfin, si, la personne change, mais pas d'un seul coup, et pas parce que le lieu a changé. Je change doucement, en vieillissant.

Bref, là, je me sens bien, chez moi. Si je me rends dans un autre quartier, j'ai l'impression de changer de pays, en quelque sorte.

Dans mon quartier, ça y est, je ne réfléchis plus pour savoir quelle sortie de métro choisir, quelle rue prendre pour faire des coursinettes, où est la bibliothèque. Je ne pense plus à l'endroit où je suis quand je pousse la porte (trèèèès lourde) de l'immeuble. Je ne sors plus mon plan pour me balader dans le coin, et je sais quel jour a lieu tel marché. Je sais où prendre le bus... et où descendre ! Je ne me demande plus combien de temps je mets pour aller bosser en vélo.

Je reste étonnée quand le petit train des touristes monte par ma rue, ou quand le tourneur de l'orgue de barbarie fait une pause en musique au coin de la rue avant d'attaquer la butte. J'ouvre toujours mes yeux et mes oreilles, mais comme je le faisais partout ailleurs, déjà. 

Tout se fait très vite, insensiblement. Les lieux m'imprègnent, sont déjà devenus familiers. Je ne regrette pas ce changement.

Je crois que je n'aurais rien regretté en obtenant une mutation ailleurs, non plus. C'est un peu comme si j'avais une roulotte qui se pose plus ou moins longtemps quelque part, mais toujours avec moi.

"On croit toujours que la vie est différente ailleurs. Tout le monde le croit. "

le bar du vieux français 1, Stassen et Lapière