31.3.08

A


De mon temps... Zut, j'ai encore l'impression d'être un peu vieille, là !
De mon temps, donc... Ce n'est pas que je sois vieille, c'est que tout a changé en très peu d'années !...

Ainsi, de mon temps, il n'y avait pas de A sur les voitures des jeunes conducteurs. D'ailleurs, on n'était pas si jeunes conducteurs, parce que je crois qu'il n'y avait pas encore la conduite accompagnée à partir de 16 ans (ou alors si, mais mes parents ne voulaient pas, je ne sais plus !).
Quand on avait son permis, après avoir bien souri à l'inspecteur pour qu'il nous lâche le petit papier, on collait un magnifique "90" à l'arrière de la voiture. Et comme ma première voiture n'était pas à moi, en fait, je n'avais pas collé ce 90, mais il était aimanté à chaque fois que je prenais la voiture qu'on voulait bien me prêter. Et il ne fallait surtout pas oublier de le mettre, ce 90 aimanté.

Le permis, en vérité, je l'ai passé 3 fois... La honte ? Ben non, même pas ! Parce que même maintenant, après des années, j'estime avoir roulé correctement pendant l'épreuve.
Je l'ai donc raté 2 fois.
Une fois, j'étais bloquée derrière un camion-poubelle, je ne voyais rien et je n'osais pas faire grand-chose. Je ne sais plus ce que m'a dit l'inspecteur d'alors. Peut-être un truc du genre : "Ben alors, on n'ose pas doubler ?"
L'autre fois, rien de spécial. L'inspecteur croyait juste que je ne regardais pas dans les rétros. Il n'était pas au courant qu'on peut avoir une vision périphérique développée (oui, oui, je détaillerai ça un jour). Et il avait donc l'impression que je ne regardais jamais dans les petits miroirs.

Du coup, pour enfin réussir, parce que ça commençait sérieusement à devenir cher, et puis après, il fallait aussi repasser le code... donc, pour enfin réussir, je me tordais le cou à chaque instant, pour bien montrer que oui, oui, je regardais bien dans les rétros.
Faut croire que ça a marché !

Depuis, je suis une très bonne conductrice :
Je ne téléphone jamais en voiture (je n'ai pas de portable...)
Je laisse passer les piétons (uniquement aux passages, faut pas exagérer non plus)
Je ne me mets pas au milieu d'un carrefour déjà bloqué...
Je respecte les feux rouges, pas comme tous ceux qui passent et manquent de m'écraser quand je suis piétonne.
Je respecte les cyclistes, enfin du moins ceux qui ne font pas n'importe quoi.
Je fais très très rarement des créneaux... (les voitures électriques ont leurs places réservées, c'est cool !)
Je ne fais plus de demi-tour en trois temps, mais plutôt en 18 temps...

Quoi ?
Je n'ai pas de voiture ?
Je circule en vélo ?
Oui, c'est vrai... Mais je prends parfois une voiture électrique, je roule parfois des voitures d'autres personnes. Pas tous les jours, c'est vrai, mais à chaque fois, je trouve que je sais encore conduire. Je cherche juste où sont les essuies-glaces et les phares, et c'est parti !
Et puis, en vélo, faut pas croire, il faut être super attentif. Sans doute encore plus qu'en voiture, parce que certains conducteurs n'imaginent même pas que tu puisses être en équilibre sur 2 roues pas très loin d'eux.

Pas d'accident de voiture depuis mes débuts.
Heu, si, la première fois que ma mère m'a prêté sa voiture... J'ai raclé tout un côté en franchissant le portail de la maison... Là, c'était la honte...

30.3.08

la transformation d'un vieux yaourt



pour un dimanche pluvieux

Somewhere, over the rainbow...

Une jolie chanson. Je préfère ne pas traduire les paroles, c'est trop gnangnan à mon goût.
Mais j'aime bien écouter cette chanson, il en existe pleins de versions. On peut facilement les trouver en cherchant un peu ici.

29.3.08

Z comme zapper

zapper la télé
zapper le prof
zapper les pubs
zapper un truc pourtant important
zapper sans se lever du canapé
zapper les CD

zappe, zappe, zappe...
Et zappe l'abécédaire !

28.3.08

Y comme yodler

yodler comme un chanteur tyrolien
yodler comme un pygmée

Oui, ça sent la fin de cet abécédaire...

26.3.08

changement de temps

Des choses bien belles dans le ciel, on s'émerveille. N'est-ce pas, JR ?

X comme 'xagérer

Il n'existe pas de verbe français commençant par la lettre X, en tout cas pas dans mon Bescherelle que j'ai consulté pour l'occasion.

Alors...
'Xagère pas, c'est pas facile de finir cet abécédaire !

ombre

25.3.08

W comme webcamer

Allez donc trouver un verbe qui commence par W...

Webcamer n'est pas dans mon dictionnaire. On trouve ce mot sur internet, mais plutôt comme un nom masculin.
Et moi, je l'utilise comme un verbe.

webcamer devant son ordinateur,
webcamer avec des gens lointains qu'on ne voit pas souvent
webcamer avec des gens proches géographiquement, mieux vaut les voir en vrai
webcamer pour les camés du web
webcamer en étant présentable

Ouais... bof... Et en plus, je raffole pas des webcams !
Et arrivent bientôt X et Y...

manie 4

Je compte.

Non, je ne compte pas les minutes qui me séparent de la sonnerie (quoique...), ni le nombre de carreaux de chocolat restants. Et je ne compte pas non plus les gouttes de pluie sur la vitre quand il pleut.

Je compte les élèves de ma classe.
Tout le temps.
Quand ils se rangent : le matin, en sortant de la classe, après la récréation, en allant en sport, en partant à la maternelle juste à côté.

Surtout après la récré, parce qu'il y a toujours ceux qui :
a. vont aux toilettes.
b. vont aux toilettes pour boire.
c. cherchent où ils ont posé leur veste (interdiction de perdre ses affaires).
d. n'ont pas remarqué que ça avait sonné la fin de la récré.
e. ne veulent pas retourner en classe.
f. jouent au ballon à l'autre bout de la cour (là, en général, ils sont plusieurs, c'est mieux pour jouer au ballon).
g. sont en train de régler leurs histoires avec un autre maître ou une autre maîtresse qui a son rang loin de nous.
h. ont oublié qu'on se rangeait, tout simplement.

Bon, ça, c'est le quotidien.

Il y a aussi les sorties.

Je les compte les jours de piscine :
1. en quittant l'école
2. en montant dans le bus
3. dans le bus (on ne sait jamais, y'en a un qui pourrait s'échapper !)
4. en sortant du bus
5. en arrivant à la piscine
6. en arrivant au bord du bassin (faut rassembler filles et garçons qui étaient séparés dans les vestiaires... Sont-ils tous arrivés jusqu'au bassin ?)
7. dans l'eau, heu non en fait, parce que les classes sont mélangées pour faire des groupes ; alors si, je les compte, mais ce ne sont pas forcément mes élèves et c'est d'autant plus difficile...
8. en quittant le bassin
9. en quittant la piscine
10. en montant dans le bus
11. en sortant du bus (là, j'ai abandonné "dans le bus")
12. en arrivant à l'école

Ouf, tout le monde est là... Ne riez pas, j'ai déjà entendu parler d'enfant oublié à la piscine, ou oublié dans le bus parce qu'il s'était endormi... (Non, je ne citerai pas de collègues...)

Bon, j'arrête là. Mais c'est pareil pour les sorties au musée, les rencontres sportives...

Et, on ne dirait pas, comme ça, mais je suis devenu hyper rapide en comptage d'élèves. Ce n'est pas une perte de temps, mais plutôt un gain de temps, parce que s'il en manque 1, c'est là qu'on va perdre du temps.
Et je ne compte que ceux de ma classe (sauf à la piscine !).

Un jour, je vous parlerai de ma théorie selon laquelle une maîtresse d'école développe des facultés de regard surnaturelles. Mais je ne sais pas si c'est le métier qui fait ça, ou le fait de rouler à vélo en ville. Je vous expliquerai bientôt, si je n'oublie pas !

Tiens, l'autre jour, c'était l'exercice d'alerte (incendie, raz de marée -ah non, là, on ne sort pas-...). Et bien, on est sorti et je les ai comptés super vite. Même si le jour où on devra évacuer vraiment l'école, j'y crois pas trop...

24.3.08

rien

J'aime bien les jours de rien.
Parce que les jours de rien, si on n'a rien envie de faire, on peut.

22.3.08

53

manie 3

"Je ne suis pas médecin."

Une de mes phrases les plus entendues par mes élèves.
Quand ils ont mal au ventre, quand ils ont été malades pendant la nuit et qu'ils sont à l'école, quand ils ont un petit bobo et que je ne peux rien faire à part mettre de l'eau...

Et, mais ça je ne leur dis pas, quand il leur faudrait plus qu'un médecin pour les aider.

21.3.08

bourgeon (encore)


à chanter comme dans une manif' :

Le printemps,
On l'attends !
Il y a du vert maintenant !

V comme voler

voler de ses propres ailes
voler du chocolat...
voler un œuf
voler dans le ciel
voler en montgolfière
voler au-dessus des nuages
voler par nécessité
voler un bœuf
voler en V
voler dans un avion
voler en éclats
voler au secours
de haut vol
voltiger

17.3.08

c'est beau

C'est beau pour les oreilles d'écouter les variations Goldberg, de Bach.
Et c'est bon pour tout le reste.

le printemps, moi, j'y crois


Ouais, j'y crois.
J'y crois vraiment. J'y crois parce que le printemps, ça veut dire l'été qui s'approche.

manie 2

Je ferme les yeux.

Je suis debout, devant le tableau. Il y a pleins de trucs qui ne vont plus : les bavardages de certains, les comportements étranges d'autres, les saletés qui traînent, le lino qui part en miettes, les maths qu'on n'arrive pas à finir, quelqu'un qui m'apporte un mot à coller aujourd'hui, sans fautes, dans le cahier de textes qu'on vient juste de ranger, les crayons de la classe tout mâchés-cassés-sans mines, le matériel que les élèves n'ont jamais...

Je suis debout et je vois tout ça, d'un seul coup. J'en ai conscience encore plus que la minute d'avant. Je sais que c'est comme ça, qu'il y a tout ça et même d'autres trucs encore, mais là, je vois tout en même temps.

Alors je ferme les paupières quelques instants. Et je pense, comme quand j'étais petite : "Peut-être que tout va bien aller quand je les rouvrirai".
Mes élèves me regardent, enfin, je suppose qu'ils me regardent puisque j'ai les yeux fermés.

Et puis il faut bien regarder à nouveau. C'est calme.
Mais dans le fond, rien n'a vraiment changé.

16.3.08

dans ma rue

Dans ma rue... Petit air à chanter, tous les jours ou presque.

Dans ma rue,
Il y a pleins de trucs qui puent.
Il y en a dans tous les coins,
Ce sont les cacas des chiens.

En sortant d'une voiture,
Fais gaffe, c'est l'aventure !
Vois où tu poses ta chaussure,
Sinon t'es dedans, c'est sûr.

oup's

Ben oui, oup's...
J'ai demandé à mes élèves de montrer leur fichier de maths et de le faire signer...
Mais les fichiers de maths sont sagement rangés à leur place dans la classe, ce n'est pas très pratique pour les signatures !

manie 1

Bon, de nouveau taguée... 6 manies de maîtresse... Et je ne retaguerai personne, cette fois. Ceux qui veulent écrire peuvent suivre l'idée de ce truc, mais chacun est libre.
Et pour moi, ça me donne matière à écrire, alors pourquoi pas !

Voici donc la manie n°1. Pas sûre qu'il y en aura 6.

J'ai la manie d'arriver tôt à l'école. Même si tout est déjà prêt. J'ai l'impression que si j'arrive juste avant la sonnerie, je ne vais pas être en "mode école", mais encore perdue dans les brumes du matin, les rêves, le chemin en vélo, les odeurs du dehors, le "pas-envie".

Donc j'arrive tôt. Et, par exemple :
Je mets mon repas au frigo.
Je jette un œil dans mon casier pour voir si j'ai du courrier.
Je dis bonjour.
Je redescends à l'autre bout de l'école poser mes sacs, veste, paniers à vélo.
Je cohabite avec une collègue, chacune à sa photocopieuse (oui, nous avons la chance d'en avoir 2).
Je prépare l'ordinateur de la classe, pour que les élèves du jour puisse taper leur texte.
Je prépare mon tableau.
Je regarde par la fenêtre.
Je remonte chercher un lecteur de CD.
Et comme d'autres personnes sont arrivées, je papote.
Je regarde par la fenêtre et je me dis "Qu'est-ce qu'ils viennent tôt, certains !", en voyant des élèves assis dans le vent, dans le brouillard, sous la pluie, dans le froid (cocher la bonne case), devant le portail.
Je redescends.
Je regarde dans le tiroir s'il reste du chocolat.
Je cherche mes photocopies parce que je ne sais plus où je les ai posées.
Je sors dans la cour : c'est l'heure.

Et une foule de petites choses du matin, pas forcément toujours les mêmes.
Du coup, quand c'est l'heure, mon cerveau est prêt. Mais ça ne dure pas toujours très longtemps...

Au fait, j'ai été taguée par Karine et Laurent (mais je n'arrive pas à voir ce blog) et par Kalolanéa III.

15.3.08

U comme unir

unir les corps
unir les âmes
unir les partis
unir les pays
unir les traits
réunir

13.3.08

12.3.08

carte 22

Un truc organisé par le cartophile :


cp22 cp22vso

Texte : "Amélioration ; mais digestion toujours difficile et grande lassitude. Amitiés."
Signature : Auber (?)
Destinataire : Docteur Cénas à Saint Etienne (allez les verts).
Provenance de la carte : Besançon.
Date : 1906.


Gaspard (dit Gustave...) Auber était bien mal en point. Il avait un mal de ventre incroyable, un mal comme il n’en avait pas ressenti depuis… Il ne savait plus depuis quand, d’ailleurs ! À bien y réfléchir, il n’avait jamais senti son ventre à ce point, même si des douleurs étaient apparues depuis quelques temps.

Certes, le repas avait été copieux : c’était le repas de communion de son fils Jeannot. Et pour un repas de communion, on mettait forcément les petits plats dans les grands. On avait donc enchaîné les mets, depuis la terrine de l’entrée jusqu’aux fromages.

Arrivé à ce stade du repas, Gaspard avait discrètement mais sûrement desserré sa ceinture afin d’être à l’aise. Son léger embonpoint ne le gênait pas, bien au contraire. Gaspard aimait montrer qu’il avait bon appétit.

Les conversations allaient bon train. Jeannot le communiant jouait avec cousins et cousines. Tout semblait bien se passer.

Le docteur Théobald Cénas avait fait le déplacement, puisque c’était le parrain de Jeannot. Il avait semblé naturel à Gustave (aussi appelé Gaspard...) Auber que le bon docteur Cénas, ami d’enfance de sa femme Amandine, devienne à la fois leur médecin de famille et le parrain de Jeannot.

Donc, en ce jour de communion, la famille Auber partageait le repas avec Théobald Cénas. On allait entamer le dessert et les gourmandises. Mais Gustave se sentait vraiment mal, à présent. Il n’avait même plus envie de goûter au dessert, c’était pour dire !

Et soudain, le repas se gâta… Gustave hurla sa douleur… et vomit.

Et il criait : « J’ai mal ! J’ai mal ! », en désignant son ventre.

Ce fut l’agitation. Le docteur Cénas prit les choses en main, calmant tout le monde et tentant de soulager Gustave.

Finalement, on décida chaotiquement de mener le malade à la ville, à l’hôpital de Besançon. Ce jour-là, le jour solennel de la communion de Jeannot, la fête se termina abruptement.

Les jours passaient. La vie quotidienne continuait. Amandine Auber s’occupait des enfants, essentiellement de Jeannot, qui demeurait très énervé, prétendant que sa communion avait été ratée à cause de son père.

Quant à Gustave, il était toujours à l’hôpital de Besançon, dans une petite chambre avec vue sur la citadelle.

Le docteur Théobald Cénas tenait particulièrement à s’occuper du malade, et venait donc lui-même matin et soir administrer les remèdes.

L’état de santé de Gustave Auber semblait assez grave ; il avait encore régulièrement des douleurs et des vomissements. Amandine Auber venait voir son mari dès que possible, l’assurant à chaque fois de tout son amour.

La saison estivale arriva. Le docteur Cénas se rendit chez des cousins, à Saint-Étienne. Il prit soin de laisser une adresse à Gustave Auber, afin de recevoir des nouvelles de sa santé.

Le docteur reçut effectivement une carte postale qui précisait que Gustave n’était pas totalement rétabli.

Gustave croyait à sa guérison, tout comme sa femme Amandine.

Aussi Amandine sembla-t-elle très surprise et très peinée quand un matin, on lui annonça la mort de son mari.

Madame Veuve Gustave Auber et sa famille portèrent le deuil.

Jeannot, le fils du défunt, était partagé entre son contentement d’être libéré de ce père qui avait gâché la communion et sa tristesse d’avoir perdu son papa.

Et un jour, alors que le docteur Théobald Cénas était en visite à la maison, Jeannot entendit cette conversation…

« - Mon cher, disait Amandine, la période de deuil s’achève…

- Oui, le temps de revivre arrive.

- Je vous remercie pour vos soins à mon défunt mari…

- Mon amour, c’est vrai que la possibilité de le soigner personnellement a accéléré ce que nous avions commencé à votre domicile. Et le poison est une chose formidable… »



Et le reste est là :

banniere_carte_22

En fait, le reste n'est pas là et je ne comprends pas pourquoi !

Vous pouvez plutôt cliquer à droite, là où ça a l'air de fonctionner...


11.3.08

T comme trembler

trembler comme une feuille
trembler de peur
trembler de froid
trembler avant de passer un examen
trembler, comme rougir, de colère
trembler les murs
trembler la terre
trembler de maladie
trembler comme un pape
trembler les meubles quand passe le bus
trembler les vitres quand passe le camion-poubelle

c'est là

C'est là que je passe normalement en vélo tous les jours.
Et c'est une photo d'aujourd'hui, quand c'était un bon vent commun.

10.3.08

vvvhhhhhhhhssssssssssshhhhhhhh

Grand vent + grande marée + piste cyclable qui longe l'océan = bus !

Oui, oui, grand vent. Pas celui qui me pousse, mais celui par rafales et plutôt de face.
Oui, oui, grande marée du matin, aussi. D'habitude, ça ne change rien, mais là, avec le vent...
Oui, oui, piste cyclable le long de l'océan. En général, c'est très sympa, même avec un chouilla de vent, mais pas aujourd'hui...
Parce que aujourd'hui, c'était lundi.
Parce que j'étais chargée, comme souvent d'ailleurs.
Parce que je ne voulais pas finir en poussant le vélo de toutes mes forces.
Parce que je ne voulais pas mourir aujourd'hui à cause de ma folie de prendre quotidiennement le vélo.
Parce que la pluie et la grêle mêlées au vent, ça fait mal.

Bref, j'ai pris le bus.
Bon, j'ai eu un tout petit moment de regret ce soir, quand j'ai vu les vagues à travers les vitres du bus du retour et que j'ai failli descendre à un autre arrêt pour aller les regarder.
Et puis j'ai repensé à ce matin, quand ça soufflait bien plus.

Et le titre du message, c'est le bruit du vent...

9.3.08

les éval'

Voilà, c'est fait, j'ai fini de préparer mes évaluations pour cette période. OUF ! J'y ai passé une bonne partie de la journée, venant à peine de finir. Bon, c'est vrai... j'ai du m'y mettre sérieusement vers 18h...
Faudra quand même que je les relise, parce qu'il y a certainement quelques erreurs de frappe, de fatigue, de bêtise... Mais le principal, c'est que ces éval' sont enregistrées dans l'ordi et donc disponibles à tout moment. Cette année, j'ai décidé de faire les choses bien, pour éventuellement m'en resservir et modifier à volonté.
Mais j'ai découvert mon poste (ça veut dire que je vais participer au fabuleux mouvement des changements de postes). Alors, si je n'ai plus le même niveau... Je referai tout, comme les autres années, alors !
Je ne suis pas sûre d'avoir été très claire. Comprenne qui pourra.

Et avec tout ça, je n'ai aucune idée du résultat des élections !
Allez, je vais me remplir l'estomac et allumer la radio...

...Et puis aussi préparer les cahiers d'écriture qui m'attendent sagement...
Quoi ? quelle heure est-il, déjà ?

aujourd'hui

Chose à faire, à ne pas oublier :
voter.

8.3.08

S comme surveiller

surveiller la cour
surveiller le gaz
surveiller son cœur
surveiller son poids
surveiller le réveil
surveiller par la fenêtre
surveiller les nageurs
surveiller le gâteau dans le four
surveiller le feu
surveiller les prisonniers
surveiller sa santé
surveiller le jardin
surveiller la machine à laver
trop veiller ?

c'est la fin des haricots...


Non, non, ce n'est pas la fin des haricots... mais celle des potirons !

Le dernier qui a été mangé ici était plutôt fadasse, et d'un orange un peu trop clair à mon goût. Ce n'est pas celui de la photo...

Alors je fais 2 suppositions :
- c'est vraiment la fin des potirons du marché pour cette année,
- ce potiron n'était pas le bon.

Pour être sûre, il y aura un dernier achat cette semaine !

7.3.08

R comme rougir

rougir de plaisir
rougir de honte
rougir au soleil
rougir comme une écrevisse
rougir d'émotion
rougir de chanter devant du monde
rougir d'avouer quelque chose
rougir comme un poisson
rougir de colère
rougir comme des tomates

5.3.08

Q comme questionner

se questionner
questionner pour trouver son chemin, on ne vit pas tous avec un GPS
questionner ses élèves
questionner sa moitié
questionner par la police
questionner pour un truc embarrassant
questionner un principe
questionner la confiance
questionner ses amis
questionner le miroir
questionner le médecin
questionner sa vie
questionner les plantes vertes mais elles ne répondent pas toujours

3.3.08

une première

J'aime bien cette période de l'année, avec les CP. Ils savent plutôt bien se débrouiller, maintenant.
Alors aujourd'hui, au lieu de coller une feuille de leçon (bon, d'accord, je n'avais pas tapé ni imprimé ladite leçon...), ils ont copié cette leçon.
Comme des chefs (sauf les irréductibles écrivains illisibles !).
On remettra ça. Pour être sûrs que ce n'était pas un effet "première fois d'un truc en entier comme des grands".
J'aime bien être fière d'eux.

1.3.08

bourgeons

En rentrant ce midi, petit arrêt dans les parcs :

tomates (3)


Elles poussent tranquillement... J'ai été cruelle : pour faire de la place dans le pot, j'ai enlevé quelques pousses.
Et ça y est, on voit les 1ères vraies feuilles.