30.9.09

posée sur la place

Ici, j'ai parfois l'impression de ne rien voir, que rien ne se passe.

Mais quand je me pose sur une place, c'est comme un aquarium. D'abord, rien ne bouge. Je suis immobile derrière mes yeux. Et petit à petit, tout le monde bouge autour de moi.

Alors je vois.

3 vélibeurs attendent à la station que des places se libèrent, pour garer leurs vélos

1 touriste-photographe se couche sur le sol pour photographier son ami et le bâtiment en arrière-plan

1 violoniste déballe son violon, s'accorde et joue, joue vraiment bien

des pigeons, je ne les aime pas, par centaines, me rasent les cheveux dans leur vol pour rejoindre un endroit plein de miettes généreusement distribuées

1 buveur de canette de bière, allongé, se retourne par moment sous le soleil, puis se lève et s'en va

des groupes d'enfants, sagement rangés, traversent la place

3 pompiers traversent eux aussi la place, dans l'autre sens

Et puis je quitte l'aquarium, parce que le temps n'est pas extensible...

28.9.09

s'y faire

Je n'arrive pas à m'y faire : le soleil et le temps doux, mais la nuit qui tombe tôt...

27.9.09

c'est le moment...

... de ramasser des feuilles et de faire tourner des hélicoptères...

et de commencer la semaine...

24.9.09

dans ma rue

Dans ma rue, il y a des travaux. C'est un peu encombré, mais ça va passer. Et puis, en vélo ou à pieds, on peut toujours passer.

J'apprécie moyennement les blogs qui ne montrent que des trucs "imposés", genre les chaînes de trucs, ou "tous les dimanches, je montre ça..." Mais pour le SPJ, je participe, parce que prendre des photos avec un thème imposé de temps en temps, ça me plaît !


23.9.09

sur le mur

sur un mur d'une rue en pente, forcément


22.9.09

un peu

des trucs un peu contrariants pendant une journée, mais qui n'empêchent pas de vivre...

- la radio qui annonce une pollution de 7/10, j'aime pas

- plus de place pour garer mon vélo en arrivant au boulot

- l'élève récalcitrant plus récalcitrant que d'habitude

- l'élève que j'ai oublié de mettre à la garderie, et que j'appelle ses parents, et que je revérifie "si si, il était bien inscrit", mais que c'est trop tard, les parents sont venus le chercher... Toutes les excuses de la maîtresse...

- mon linge à la laverie, c'est bien... je remonte chez moi pendant le lavage... mais j'ai oublié de vérifier le programme... hop hop hop j'y retourne avec mon ipod, son livre sonore et son casque... mais ce n'est pas un casque, c'est le kit piéton du "portable qui ne sert pas"... je remonte chez moi... encore... et je redescends récupérer le linge, quand même...

Mouais... c'est pas grave, c'est juste contrariant !

21.9.09

pensées de vélo

mollets

trottoirs encombrés

sonnette presque cassée

pistes enverrées

montées

lampe du matin à allumer


liberté

pas casquée...

sans gilet...

pas encore tombée !

pas prête d'arrêter

sauf si obligée

20.9.09

spaces







Elle en a plein, sur son blog, et je me demande où elle et ses contributeurs les dénichent, parfois ;-)

16.9.09

étrangeté

C'est assez étrange, cette perception de l'endroit où on habite. Pour moi, je pourrais je crois habiter n'importe où et me sentir chez moi. Le décor change, mais pas la personne. Enfin, si, la personne change, mais pas d'un seul coup, et pas parce que le lieu a changé. Je change doucement, en vieillissant.

Bref, là, je me sens bien, chez moi. Si je me rends dans un autre quartier, j'ai l'impression de changer de pays, en quelque sorte.

Dans mon quartier, ça y est, je ne réfléchis plus pour savoir quelle sortie de métro choisir, quelle rue prendre pour faire des coursinettes, où est la bibliothèque. Je ne pense plus à l'endroit où je suis quand je pousse la porte (trèèèès lourde) de l'immeuble. Je ne sors plus mon plan pour me balader dans le coin, et je sais quel jour a lieu tel marché. Je sais où prendre le bus... et où descendre ! Je ne me demande plus combien de temps je mets pour aller bosser en vélo.

Je reste étonnée quand le petit train des touristes monte par ma rue, ou quand le tourneur de l'orgue de barbarie fait une pause en musique au coin de la rue avant d'attaquer la butte. J'ouvre toujours mes yeux et mes oreilles, mais comme je le faisais partout ailleurs, déjà. 

Tout se fait très vite, insensiblement. Les lieux m'imprègnent, sont déjà devenus familiers. Je ne regrette pas ce changement.

Je crois que je n'aurais rien regretté en obtenant une mutation ailleurs, non plus. C'est un peu comme si j'avais une roulotte qui se pose plus ou moins longtemps quelque part, mais toujours avec moi.

"On croit toujours que la vie est différente ailleurs. Tout le monde le croit. "

le bar du vieux français 1, Stassen et Lapière

14.9.09

petits renards

Ce que j'aime bien, avec ma classe de cette année, c'est qu'on s'apprivoise petit à petit. On s'assoit côte à côte sur le banc dans la cour, on joue aux cubes ensemble... Tranquillement, en prenant tout le temps qu'il faut.

Que faut-il faire? Dit le petit prince.

Il faut être très patient, répondit le renard.
Tu t'assoiras d'abord un peu loin de moi, comme ça, dans l'herbe.
Je te regarderai du coin de l'œil et tu ne diras rien.
Le langage est source de malentendus.
Mais, chaque jour, tu pourras t'asseoir un peu plus près...

Le Petit Prince, Antoine de St Exupéry

choc-choc


chocolat X2 :
- dans la mie, directement
- et avec les pépites réparties partout !

Animation à la boulangerie, pour proposer des nouveautés. Je n'ai pas résisté à cette demie-baguette chocolat. Pas mauvaise... encore meilleure avec du beurre salé.

10.9.09

ici


pas forcément envie d'écrire ou de montrer ici régulièrement.

Alors des trucs de temps en temps, sans rien de programmé... ça peut être demain, dans une semaine, on ne sait pas !

***

7.9.09

au Louvre

Maintenant qu'on a un pass'éducation, faut en profiter. 

J'étais au Louvre. Par la petite entrée, celle dans l'aile je ne sais plus quoi, pas par la pyramide. Je passe le contrôle "montrez votre sac", et puis je descends sous la pyramide.

1er escalator, pas de soucis, j'y suis seule, tranquille. Quand même, je me dis qu'ils sont assez raides, ces escalators.

Vers le 2ème, des gens me doublent, parce que je suis une grande flâneuse. J'arrive devant ce 2ème escalator, donc. Et j'y vois une vieille dame, toute tremblotante. Je m'approche, je vois qu'elle sanglote. Elle est complètement paniquée, en fait, coincée seule entre ces 2 escalators, doublée par des personnes qui ne remarquent rien (ont-ils des yeux et des oreilles ?). 

Je lui propse mon aide, lui tenir le bras pendant la descente. Mais elle est vraiment bloquée. Alors on papote, on parle de tout et de rien. Elle a fait des études au Louvre, elle le connaît comme sa poche, ce musée (même ce passage d'escalators), elle est venue écouter une conférence.

Une dame passe, et se propose de prévenir quelqu'un, en bas... genre "Pouvez-vous arrêter l'escalator 2 minutes, s'il vous plaît ?".

Et la vieille dame et moi, on continue à papoter. De temps en temps, je lui propose de réessayer la descente, ensemble. Tout arrive... à la condition que je porte son sac, elle veut bien s'accrocher à mon bras et essayer. Hop ! C'est parti. 

Et c'est réussi. Je l'accompagne vers la salle de sa conférence, et la quitte ici. 

Et puis les larmes de la vieille dame sont un peu passées dans mes yeux, quand même.

(Pendant tout ce temps, un bon quart d'heure, je pense, personne du Louvre n'est intervenu. Moi, je croyais naïvement que tout était télésurveillé...)

changement de décor

Ouf ! je l'ai retrouvé, dans les rayons du magasin. Il a changé d'emballage, alors pendant quelques secondes, j'ai cru qu'il n'existait plus, surtout que la semaine d'avant, dans un autre magasin, je n'en avais pas trouvé.

Mais il est toujours là, toujours fondant. 

Avec maintenant un emballage en or, wahou !

(photo floue, le chocolat se sauvait...)

6.9.09

dans les transports en commun...

... chacun s'occupe à sa facon.

Les classiques lecteurs, dont je peux parfois faire partie.

Les "où je pose mes yeux", qui finissent par regarder par la fenêtre si on est dans le bus. Parce que dans le métro, ce n'est pas facile, c'est plus simple alors de regarder par terre.

Ceux qui écoutent de la musique. Ou un podcast. Ou un livre sonore. Ou la radio. Je n'en sais rien, à part les basses, en général je n'entends pas ce qu'ils écoutent. Et pourtant j'essaie de deviner !

Et puis de temps en temps, des choses plus rares. Le jeune homme qui tricote un truc orange, tranquillement. Et, dans le même bus, juste séparé par une place, celui qui coud des boutons sur un vêtement. Pendant quelques secondes, j'ai cru que j'étais dans un bus "activités manuelles" ! 

Moi, j'adore regarder par la fenêtre, dans le bus. Déjà, pour ne pas louper mon arrêt, parce que je ne suis pas encore totalement au point. Et puis j'aime bien me rappeler que je suis à Paris : Sacré-Coeur, Rond-point des Champs-Elysées, gare Saint-Lazare,Louvre-Rivoli, Luxembourg... Limite je sors l'appareil photo et je fais comme les touristes sur les bus touristiques !

4.9.09

reste de la semaine de rentrée

Finalement, le plus dur, dans cette semaine de rentrée, ça a été le vélo !

Après 2 mois de quasi-arrêt de vélo de ville, 4 jours de boulot avec des montées (et des descentes) ont remis mes jambes en route... 

J'ai mal aux cuisses !

Mais j'aime ça, aller bosser en vélo, quand même. Un petit privilège, je trouve. Pas de bus ou de métro à attendre, un parking à vélo juste devant l'école...

2.9.09

roulés

prête pour la rentrée !

1.9.09

étonnement du jour

Je n'y croyais pas : du savon liquide à chaque lavabo, des tissus jetables pour essuyer ses mains, et des poubelles fermées arrivées aujourd'hui !