3.11.08

douée pour la paresse

La paresse se cultive. Elle est toujours là, cachée parfois, mais il faut l'entretenir, sinon elle risque de se faire voler la vedette par le travail.

être paresseux est un art. Profiter de sa paresse naturelle demande une certaine organisation, afin de se ménager du temps. On croit que c'est un art facile, que tout le monde peut être paresseux. Je n'en suis pas si sûre.

Négliger des tâches quotidiennes pour être meilleur paresseux n'est pas donné à tout le monde.
Laisser de côté quelques instants ce qui paraît urgent mais qui ne l'est pas tant que ça (bon, ok, payer ses impôts à l'heure peut parfois être urgent). Faire une sieste n'importe où. Faire la vaisselle demain. Classer les évaluations pour les ranger plus vite et avoir plus de temps.
Se lever assez tôt... oui, curieusement, pour bien profiter d'une certaine paresse quotidienne, il faut se lever assez tôt (mais naturellement, sans réveil), on peut ainsi avoir du temps et ne pas passer sa journée à courir. Je n'ai rien contre les grasses matinées, c'est juste qu'il faut écouter sa petite horloge interne, et la mienne est plutôt bien faite pour me réveiller.

Pas besoin d'être riche pour paresser. Une tâche de soleil sur un banc dans le parc suffit, faire semblant de lire à la médiathèque en contemplant le chenal est aussi un bon moyen, surtout quand il pleut.

Ce texte n'est pas très construit et sans doute un peu décousu.
Mais comme j'entretiens ma paresse, je ne vais pas le retoucher...

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