7.8.08

les fenêtres ouvertes

Ce qu'il y a de bien, une bonne partie de l'année, c'est de laisser les fenêtres ouvertes jour et nuit.
Partir de chez soi en laissant tout ouvert (bon, je reconnais que si on habite au rez de chaussée, c'est moins évident), sans craindre la pluie. Voir le ciel à tout instant, et imaginer que les vitres sont propres et qu'il n'y a pas un truc de déco qui a dégouliné et où les moucherons se sont englués, quelle triste mort pour eux...
Quand les fenêtres sont ouvertes, on voit moins la peinture pourrie. D'ailleurs, on n'y prête même pas attention (et en hiver non plus !).

Si le vent se lève, ça claque. Et à regret, il faut coincer une fenêtre. Et si on ouvre dans vraiment toutes les pièces, l'appartement se transforme en courant d'air. Même sans vent. Ou alors, c'est parce qu'il y a toujours un souffle de vent ici. Ouais, ça doit être ça, plutôt. Bon, donc, quand tout est ouvert, tout vole. Torchons, papiers, vaisselle... Heu, j'exagère, pour la vaisselle.
Le côté pratique, c'est que tout sèche vite : sols, vêtements, vaisselle... Et cette fois je n'exagère pas.

Ce que je préfère, c'est les fenêtres ouvertes la nuit. Presque pas de voitures qui passent. Parfois un vélo qui souffle. Parfois un concert au bar du coin. De temps en temps des gens qui ont trop bu. Le bruit des mâts des bateaux dans l'ancien appart'. Une fois, une voiture de police qui a remonté la rue, à l'envers et à toute vitesse, dans cette rue pourtant à sens unique. Parfois la télé de ma voisine sourde. Des bruits de pas. Un bébé qui pleure. La musique d'une soirée. Un chien qui aboie. Le carillon d'une haute fenêtre deux rues plus loin.

Et toujours le vent plus ou moins fort, rarement absent.

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