25.2.08

y'a des matins

Je ne savais pas où ranger cet article : vélo ou boulot ?

Allez, je vous raconte...

Ce matin, prête tôt puisque c'est la rentrée, je descends prendre mon vélo (et je ne remonte même pas, je crois que je n'ai rien oublié !). Je fixe mon sac, mon panier, mon sac à dos (je suis chargée, j'ai eu la flemme de déposer des trucs à l'école pendant les vacances...). Je sors du mini-garage, je descends les petites marches, et là, j'entends "flop, flop, flop..."
C'est quoi, ce bruit ? Mon sac est mal fixé et frotte sur la roue ?
"flop, flop, flop..."
Non, mon sac ne frotte pas.
Merde, le pneu arrière est à plat !
La journée commence bien ; écoutez la suite...

Pas grave, me dis-je, je vais prendre le bus. Un peu en retard, mais pas trop, pour l'instant. J'arrive à la place des bus, et là, je me rappelle un truc que j'ai entendu à la radio locale hier : "grève des bus demain lundi".
Pas grave, me dis-je encore. Je serai un peu plus en retard, mais même s'il y a moins de bus, je vais finir par en attraper un. Il y a 2 lignes de bus qui passent à côté de l'école, je vais bien y arriver. En plus, je suis contente, j'ai ma carte de bus avec moi...
J'attends, j'attends... Et un agent passe : "pas de bus, aucun bus, rien aujourd'hui"

Merde. Je fais demi-tour, je repars chez moi. Qui appeler ? Ben personne !

Et là, une illumination !

La mobylette, celle que je voulais vendre mais qui traîne sous les cartons et derrière un vieux vélo dans le mini-garage !

Vite, vite, j'y vais.
J'arrive chez moi, déjà à moitié en sueur (ben oui, je me dépêche, je commence à être vraiment en retard). Je pousse de côté mon vélo au pneu arrière crevé, je sors dans un autre côté le vélo pourri qui traîne, j'essaie de sortir la mobylette (tout en me demandant vaguement si elle a encore de l'essence...). Bon, j'avoue, c'est le bordel dans la mini-cave. Donc, tous les cartons divers tombent, le reste aussi.
Là, je suis complètement en sueur.
Tant bien que mal, j'arrive à dégager la mobylette. Je jette les cartons en vrac, je jette le vélo pourri par-dessus les cartons. Je sors la mobylette de la mini-cave (virage à plus de 90°), je sors la mobylette du 1er couloir (virage à 90°), je sors la mobylette dans la rue (encore 2 portes à passer... je me rappelle pourquoi je préfère le vélo, moins encombrant, plus maniable, et surtout moins lourd...)

Quoi, je pue ? ah oui, la sueur...

Bon, le casque, le sac à dos, le sac fixé derrière, pas de panier sur la mob'. Comment on démarre ce truc, déjà ? ah oui, un starter, une poignée, et du pédalage....
Hourra, c'est parti ! Ouf, elle roule encore !

Bon bon bon... J'arrive à l'école. Je rentre la mob' : j'ai pas les clés de l'antivol (tiens, d'ailleurs, où sont-elles, ces clés ?)

Journée normale.

Je repars, avec la mob'.
Et en route, je me rends compte que je n'ai même pas changé le petit papier vert de l'assurance, et que je n'ai pas les papiers de la mobylette (d'ailleurs, où sont-ils ? Faut peut-être que je les recherche...)

Demain ?
Pas de bus : il paraît que cette grève -je ne sais même pas pourquoi il y a grève- continue.
Pas de vélo : le magasin pour le réparer est fermé le lundi.
Bon, je crois que je reprendrai la mobylette... Faut vraiment que je cherche les papiers, alors...

5 commentaires:

Anonyme a dit…

Ben dis donc... j'espère que tu as bien mangé tout le chocolat prévu !!! tu le vaux bien !

Allez une bonne douche et ça ira mieux !

sylvette a dit…

Ayé, ça va mieux !
Et heureusement qu'il y avait du chocolat !!!

Anonyme a dit…

Et quand on dit que les enseignants sont des grosses feignasses!! Même pas de sous pour prendre un taxi,ou une RTT pour pas y aller...même pas une grève pour glander?
Moi, je serais toi, ben j'aurais bien trouvé une excuse dans tout ça pour aller me recoucher... Tiens, garde d'enfant, heu non, de chat malade à domicile...
Enfin, je propose une nouvelle catégorie d'articles : journée pouasse (poisse).
Un point positif : il ne pleuvait pas!

sylvette a dit…

bonjour, Anonyme !
Qui es-tu, pour savoir qu'il ne pleuvait pas, hier ?...

sylvette a dit…

Pourquoi suis-je allée bosser sans me trouver une excuse ?
Parce que, quelque part, et je ne fais pas exprès, j'ai une conscience professionnelle...