4.2.08

stop !


Bon, j'ai remplacé mon beau vélo par un vélo d'occas', pas très joli, mais ça roule, c'est l'essentiel.
Ce matin, attaquée par un mal de gorge, je vais quand même bosser, en vélo bien sûr. Le trajet m'a achevé...

1er arrêt : contrôle des lumières. Moi, pour économiser les piles qui s'usent très vite (pas de dynamo sur ce vélo), je n'allume que dans les vraies rues, c'est-à-dire pas forcément en ville où c'est tout éclairé, et pas sur les pistes cyclables.
"Bonjour Monsieur...
- Bonjour Madame, vérification de l'éclairage du vélo, s'il vous plaît.
- Heu, je viens juste de partir (c'est vrai), j'ai oublié d'allumer (heu...), mais regardez, j'ai un brassard réfléchissant au bras (c'est vrai aussi) et je vais allumer, là, tout de suite..."
Mais moi, je sais que ma lampe avant ne marche que quand elle le veut bien, c'est-à-dire quand je lui tape dessus. Bon, je tapote plusieurs fois, et, ouf, elle veut bien, au moins le temps du contrôle.
Du coup, je descends du vélo et j'allume aussi ma lampe arrière, tant qu'à faire...
"C'est bon, Madame, vous pouvez y aller. Continuez à taper dessus... et bonne journée !"

Bon, je repars dans les rues piétonnes, et là, la pluie s'invite. 2ème arrêt : Je mets mon pantalon de pluie et mon bob, de pluie aussi.

Et c'est enfin vraiment parti. Jusqu'à ce que j'approche de l'océan et que je sente le vent. C'est souvent, le vent, j'ai l'habitude, "je gère" (je prends donc la route, la vraie, qui longe l'océan mais pas d'aussi près que la piste cyclable).

Il pleut vraiment, par rafales. "Aïe, ça fait mal !" Ah ben oui, en regardant au sol, je vois des petits grêlons ! Et je ne vois rien d'autre, concentrée sur mon cap et sur mon équilibre. J'ai failli rentrer dans un autre vélo, mais finalement ça a été...

Ouf, j'arrive à l'école. Plus qu'à me déshabiller et à faire sécher mes affaires avant de me rappeler que je suis de surveillance dans la cour ce matin...

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