30.7.09

morceaux de guirlandes

pentu

Bon, ça y est, je circule en vélo dans la grande ville.

Si certains veulent s'y mettre, au vélo de ville, je ne suis pas sûre que je leur conseillerais de débuter ici. Il y a déjà longtemps que je me déplace dans les villes en vélo, alors Paris ne me faisait pas peur.

Le plus embêtant, pour l'instant, c'est que je cherche mon chemin. Alors je m'arrête toutes les 5 minutes pour sortir le plan, ça n'avance pas bien vite ! Et puis les boulevards sont longs, et les feux rouges... ben, ils sont partout. Et comme je cherche ma route, je lis les panneaux des rues, pour savoir où je suis. Du coup, l'autre jour, j'ai loupé un feu rouge... (et peut-être d'autres sans m'en rendre compte !).

Et puis c'est en pente, Paris, vraiment. Moi, j'étais habituée à des villes plutôt plates. Et là, je me suis fais une frayeur dans une pente. Sur mon plan, les pentes ne sont pas indiquées, ce n'est pas une carte de randonneurs ! Alors j'essaie d'aller au plus court... Et je me suis retrouvée en haut d'une rue, en me disant "j'y vais, ou j'y vais pas ?", tellement c'était pentu.

J'y suis allée.

Mes freins vont souffrir, ici, c'est certain.

Mais d'un autre côté, ce sera bien pour les mollets.

J.U.P. 3

27.7.09

tour : fait

Voir l'arrivée du tour de France, alors que je ne connais aucun cycliste, que je ne sais pas qui a gagné ? Oui, je l'ai fait.

Bon, je n'étais pas trop au courant de l'organisation du truc. Vite fait, je jette un coup d'oeil sur internet pour savoir à quelle heure ça se passe, et où. Je trouve, j'y vais, parce qu'il est déjà temps.

J'arrive : des barrières, du monde, mais ça va, on n'est pas collés comme à certains concerts des francofolies. Et là, j'attends... j'attends.... j'attends... au soleil. En fait, c'est bien, ce soleil, ça me réénergise  (oui, oui...). 

Et puis enfin, il se passe quelque chose, ça klaxonne, ça acclame. La publicité sur camions, chouette ! Bon, je ne suis pas trop pub, mais quand même, certaines voitures transformées en publicités géantes roulantes étaient sympas. 

Cette caravane passe, il n'y a pas de chien qui aboie. Elle passe, au ralenti. C'est un peu long, tout ça. Et puis il fait chaud, en fait. En personne non prévoyante, je n'ai rien, pas d'eau, pas de chapeau, pas de crème solaire (alors que c'était un réflexe à LR, la crème). Tant pis, me voilà bonne pour finir avec de splendides marques de t-shirt...

Voilà, la caravane est passé.

Et puis plus rien.

Ah si. Un gendarme qui ne cesse de crier "ho ! hoooo ! ho !" pour faire descendre les gens qui grimpent sur un bâtiment pour mieux voir.

Une foule un peu assommée par la chaleur. J'entends de l'espagnol, de l'anglais (pas de français) autour de moi. Je perfectionne mon anglais : ""I can't move", dit la dame à côté de moi,  puisque quelqu'un s'est assis par terre à côté d'elle et qu'elle ne peut plus bouger ses pieds..

Et puis, enfin, les coureurs cyclistes arrivent. Très vite. Même pas le temps de les voir vraiment, et hop, ils filent sur les champs-élysées.

Puis repassent.

Puis repassent.

Et là, j'ai abandonné. Je ne sais pas combien de fois ils devaient passer. Moi, je suis rentrée, parce que je n'avais même pas ma boîte BN pique-nique avec moi et j'avais faim.

Bon, une fois dans ma vie au moins, j'aurai vu ça. Pas sûr que j'y retourne l'année prochaine. Ou alors avec de l'eau, un chapeau, de la crème solaire, et des BN. 

26.7.09

objets perdus

Perdre mon téléphone, ça, j'ai l'habitude. Et le truc pratique, c'est qu'il suffit d'appuyer sur le bouton de la base pour le retrouver.

Perdre mon porte-monnaie ? oui, souvent, mais pas vraiment, en fait. Il est juste posé ailleurs que là où je le croyais. Parfois, c'est le carnet de chèques. Mais, d'une façon ou d'une autre, il finit par réapparaître.

Et là, je viens de passer au moins 10 minutes à chercher mes tongs. Minuscule appart' et tongs perdues, c'est quand même pas possible ! Surtout que normalement, la dernière fois que je les avais aux pieds, je suis rentrée avec.

Bref, j'ai arrêté de chercher les tongs. 

Et là, comme par magie, elles ont réapparues. Juste posées dans un coin. 

24.7.09

en vrac

Même pas honte !

21.7.09

en transit

19.7.09

en cours

17.7.09

c'est parti

14.7.09

rimes du départ

Dans les cartons de déménagement,
soudain je remonte le temps.
Une vieille photo, un vieux dessin,
Des trucs que je croyais pas si loin.

La mémoire qui joue des tours,
les souvenirs sans détours.

Et l'envie de vivre d'autres jours,
l'envie de voir la grande tour
ses trois étages et ses touristes
les yeux qui jouent les trapézistes.

L'envie de changer de quartier,
de connaître, de rencontrer
L'envie d'y être installée,
l'envie de tout rattraper.

Les cartons à défaire
et je serai fière
fière d'avoir osé
oser encore changer

13.7.09

10.7.09

colorés

tourner la page


Parfois, rendre ses habits et changer de truc, c'est pas si facile qu'on croit, quand même.

sur mon vélo 24

Je sens la pluie.
Les vraies averses, qui trempent en quelques secondes.
La petite bruine qui fait se demander : "Je mets le pantalon de pluie, ou bien ?". Et je ne le mets pas. Et je suis mouillée.

sur mon vélo 23

Je ressemble parfois à un mulet : un sac sur le dos, un sac sur le porte-bagages, et le panier rempli. Et encore une poche accrochée au guidon ?

7.7.09

plaque

Dans la série "un rien m'amuse"...

5.7.09

j'aime l'été 2


le soleil, le sable, les barbeuc', la musique, le soleil encore, les amis, les jus de fruits, les crêpes, les lunettes de soleil, les nuages qui font juste l'ombre qu'il faut, l'eau salé, les week-ends en semaine, les jours sans horaires, les jours sans noms...

ouais, j'aime bien l'été, j'en suis sûre.

2.7.09

on dirait le sud

L'autre jour, avant les orages...
(oui, j'avais écrit ça il y a quelques jours et je le publie seulement aujour'hui)
Je crois bien que c'est la première année que j'entends les cigales quand je rentre de l'école en vélo par les parcs. En fait, je ne suis pas sûr que ce sont des cigales, mais en tout cas, il y a des trucs dans les plantes, dans les arbres, je ne sais pas où exactement, mais un truc qui fait comme un mini-vrombissement d'hélicoptère. Vraiment fort, je trouve. Et je suis presque sûre de ne pas avoir entendu ça les autres années.

C'est sûr, ça fait plusieurs jours qu'on vit à 53°C, au moins. Mais quand même, des cigales ? dans les parcs ? ici ?

1.7.09

presque

Voilà, c'est presque la fin. Une vraie fin puisque je change de niveau, d'école, de ville, de département pour la prochaine rentrée.

Et même si on n'a pas fait grand-chose aujourd'hui, juste pour le plaisir d'écrire "mercredi" au tableau, on a écrit la date...